Définition de la sophrologie

Étymologiquement, la sophrologie se définit comme : "l’étude ou la science de la conscience qui permet l'harmonie du corps et de l'esprit".

Les origines de la sophrologie

Cette discipline scientifique a été créée à Madrid, dans les années 60, par le Professeur Alphonso Caycedo, médecin neurologue et psychiatre, qui élabore la méthode en s’inspirant des connaissances acquises lors de ses nombreux voyages en Inde, au Tibet et au Japon. Il fonde alors une véritable école de la conscience humaine. Pour Alfonso Caycedo, l’homme doit abandonner son attitude cartésienne et développer sa conscience. La conscience étant ici "la connaissance immédiate que chacun possède de son existence, de ses actes et du monde extérieur".

Mais la sophrologie est avant tout une école avec son fondateur, ses enseignants, sa structure, son historicité ; une école qui possède son propre langage, ses concepts et ses objectifs.

La sophrologie d'Alfonso Caycedo porte aujourd'hui le nom de Sophrologie Caycédienne et va s'intéresser à l'étude de la conscience individuelle en tenant compte de l'histoire de chacun. Elle s'avère être une aide précieuse dans de nombreux domaines : pyschologie, psychothérapie, médecine psychosomatique, pédagogie, sport, famille...

Conscience et sophrologie

La conscience est une fonction par laquelle on se rend compte des autres fonctions, c’est l’essence même de l’être humain.

"Puissé-je connaître la conscience en harmonie ? fut la première Question Radicale d'Alfonso Caycedo qui a mis en marche un mouvement médical pour rechercher la conscience en harmonie. Il lui donna le nom de "Sophrologie" (...), une école scientifique pour laquelle il a proposé la devise "Ut conscientia noscatur", qui signifie "pour que la conscience soit connue".
(Caycedo, 2001)".

"Freud s'est intéressé à l'inconscient, moi, c'est le conscient qui m'intéresse" ! A. Caycedo

La conscience -en sophrologie, la conscience humaine- est considérée comme la force qui anime chaque être et qui intègre tous les éléments et structures physiques et psychiques de l'existence. L'homme est le seul être qui a conscience de son existence.

La conscience révèle des éléments qui n'existeraient pas sans conscience. On ne connait pas ce qui n'existe pas ! Dans le "mythe de la caverne", Platon souligne la difficulté pour l'homme  à changer sa manière de voir les choses, sa résistance au changement, l'emprise des idées reçues. La pratique de la sophrologie pourrait s'assimiler à cette transformation, elle nous aide à aborder tout changement d'une manière positive, consciente et sereine.

"Il faut être présent à ce que l'on fait, à ce que l'on dit, à ce que l'on voit, à ce que l'on vit".